Octobre 1993. Dimensions 1m sur 80cm:
Composition: rouille liquide, figue de barbarie, huile de palm, bissape ¨Oseille¨. Sur toile de malicane peinte à la chaux vive en couleur de fond.
Dans l’immensité du désert doré, sous un soleil de feu, ardent et secret, une larme a jailli, pure et isolée, éclat d’eau vive, dans le sable né.
Elle brille, perle rare sous le ciel bleu, mirage d’espoir dans ce monde silencieux, témoignage muet d’une nature en deuil, écho lointain d’un chagrin sans pareil.
cette larme du désert, douce et salée, racontant les histoires des temps oubliés, de peuples anciens et de rêves enfouis, dans les grains de sable, l’histoire est inscrite. Elle scintille, fragile dans sa solitude, contre l’ardeur implacable de la latitude, un symbole de vie dans la vastitude, un souffle d’humidité, une douce quiétude.
Mais le soleil monte, impitoyable roi, et la larme s’évapore, s’en va, effroi, ne laissant qu’un souvenir, un murmure, une voix, dans le cœur du désert, l’émotion reste en émoi.
« Larme du désert », bijoux éphémère, dans ton court instant, tu défies l’univers, dans ton silence, tu parles aux vents, de la beauté, de la vie, du temps qui passe, indifférent.