Composition Henné, rouille liquide, huile de palm et kinkéliba peinture à l’huile, sur toile de malicane et chaux vive.
Au cœur des montagnes, une vieille mine, témoin d’autrefois, où résonnaient les coups de pioche, matin et soir, echo d’une époque, où l’or brillait dans ses confins.
Ses galeries, telle une toile d’araignée, s’étendent dans les entrailles de la pierre, témoins muets des sueurs et des peines, de ceux qui cherchaient fortune, dans leur antre éclairée.
La vieille mine, aux portes de bois vermoulu, s’ouvre sur un monde de ténèbres et de mystères,
où chaque pas réveille les souvenirs endormis, des rires, des chants, des espoirs, aujourd’hui disparus.
Dans ses couloirs sombres, l’écho des pioches résonne, fantôme d’un passé où le minerai scintillait, où chaque pierre trouvée était une promesse, un rêve d’abondance, dans le cœur de l’homme.
La vieille mine, gardienne de secrets, cache en son sein des histoires oubliées, des destins forgés, des vies sculptées, dans la roche, dans la poussière, dans l’éternité.
Mais aujourd’hui, elle repose, silencieuse et solitaire, un labyrinthe vide sous le ciel étoilé, un monument à la gloire d’un temps révolu, où l’homme et la montagne se rencontraient, frontière.
La vieille mine, un soupir dans la montagne, un lieu où le temps semble suspendu, un sanctuaire de pierre pour les souvenirs, un chapitre de l’histoire, gravé dans la roche, qui gagne.